750 grammes
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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 16:03

Je n'avais jamais fait de strudel auparavant. Pour mon premier essai, j'ai utilisé une pâte du commerce.

Ma recette provient du livre La Cuisine de Betty Bossi, la célèbre collection Suisse.

Pour la garniture, j'ai utilisé

- 600 g de pommes
- 1 citron non traité, 1/2 zeste râpé et 1 c. à soupe de jus (je n'ai pas mis de zeste)
- 50 g de raisins secs foncés (pas mis, je n'en n'avais pas)
- 4 c. à soupe de noisettes moulues
- 4 c. à soupe de sucre
- un peu de cannelle

Il faut d'abord couper les pommes en quatre, puis en fines tranches transversales, dans uen terrine.
Ajouter ensuite le citron et bien mélanger aux pommes, afin qu'elle ne brunissent pas. Finalement, ajouter les raisins secs, les noisettes moulues, le sucre et la cannelle.

Vous avez ensuite besoin de 50 g de beurre, liquide, tiède, pour badigeonner la pâte à strudel, préalablement étendue le plus finement possible en forme de rectangle sur un peu de farine, (celle que j'avais acheté était déjà étendue).La poser sur un linge avant de la badigeonner de beurre.  Répartir la garniture sur l'abaisse en laissant autour un bord d'environ 2 cm, rabattre les bords latéraux et rouler; poser, fermeture en bas, sur une plaque chemisée de papier à pâtisserie, badigeonner de beurre.

Cuire environ 35 minutes au milieu du four préchauffé à 200 °. Pendant la cuisson, badigeonner plusieurs fois le strudel avec le beurre restant.


C'est ensuite que ça c'est compliqué pour moi. Le livre indiquait : "sortir du four, laisser tiédir un peu, servir tiède". C'est ce que j'ai voulu faire à la lettre; mais ça ne c'est pas bien passé. Après avoir sorti le strudel et l'avoir laissé tiédir un peu, j'ai voulu le transvaser sur un plat de service. Je me suis rendue compte qu'il était très cassant et que ce ne serait pas une mince affaire. J'ai donc mis ma plaque à gâteau en bordure de ma table, en tenant le plat contre la table, afin de pouvoir glisser le strudel sur le plat, à fleur. Le début de l'opération s'est bien passée mais subitement le plat m'a glisser des mains et est tombé par terre. Le strudel l'a suivi de prêt et c'est posé directement dans le plat.

Heureusement que ce dessert était destiné à mon homme et à moi-même. Nous l'avons tout de même manger d'un bon appétit, malgré sa mauvais mine. Il était très bon.

Si vous désirez tester cette recette en préparant une pâte maison, vous aurez besoin de  :

- 200 g de farine
- 1/2 c à café de sel
mélanger dans une terrine

- 1 oeuf
- 3 c. à soupe d'huile
- 4 c. à soupe d'eau tiède
bien remuer le tout, ajouter, rassembler à la spatule; sur un peu de farine, pétrir en une pâte lisse et souple, former une boule, la laisser reposer environ 30 minutes à température ambiante sous une terrine rincée à l'eau chaude.

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 16:35
Et oui, je m'étais dit "plus de livre de cuisine avant un bon moment".

J'avais lu de nombreux compliments concernant  "Une souris dans le potage". Et j'avais dit "Non, je ne céderai pas. J'ai déjà suffisamment de livres de cuisine".

Mais voilà, je suis allez faire quelques courses à la Migros à Marin. Un peu par habitude, je suis passé dans le rayon des livres de cuisine. J'ai vu le livre de la souris, l'ai regardé, l'ai reposé sur le rayon et ai quitté le magasin.

Le pire dans cette histoire, c'est que j'y suis retourné quelques jours plus tard et l'ai acheté. Mais Linon !!!

Alors pour ceux et celles qui ne l'auraient pas encore, il est vraiment super. Il y a pleins d'anectodes sympas concernant les blogeuses écrivains. Les recettes ont l'air très alléchantes. Vivement le premier essai.

J'ai commandé le deuxième livre chez Payot. Lorsque je l'ai reçu, j'étais un peu décue. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus riche.

Je vous transcrits ci-dessous ce qui m'a fait craquer pour ce livre. C'est le petit texte de Pierre Hermé qui se trouve sur la couverture arrière.

"Quand j'avais dix ans, mon père était boulanger-pâtissier à Colmar. Le samedi, quand je n'avais pas école, je me levais à 5 heures du matin pour l'aider à l'atelier.
Après des débuts à la "plonge" et à l'épluchage des marrons, j'accède au privilège de déposer copeaux de chocolat et rosaces de crème chantilly sur la forêt-noire - le gâteau "signature" de mon père.
Les après-midi d'été, après avoir cueilli mirabelles, quetsches et cerises dans le verger familial, j'avais le "droit", lisez - "l'obligation" -  de dénoyauter soigneusement tous ces fruits avec lesquels mon père confectionnait les tartes de saison et ma mère les confitures de quetches qui, l'hiver venu, garnissaient les fameuses boule de Berlin, beignet brioché généreusement fourré. A l'évocation de ce souvenir, j'en ai déjà le gout en bouche..."

Ca fait craqué, non ?


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